lundi 16 février 2015

IEF-Contrôle de l'inspection académique : demandez le programme!


Je vais me mettre ici dans la peau d’une maman, qui nous raconte le déroulement de la visite d’une inspectrice académique (qui sera finalement remplacée par une conseillère pédagogique) et d’une psychologue scolaire, dans le cadre de l’instruction en famille (IEF) de son enfant de 10 ans, CM.2 L’histoire est vraie, mais les prénoms ont été modifiés. J'ai été moins "ironique" que d'habitude, mais le sujet ne se prêtait finalement pas tant que ça au second degré que j'affectionne. Un peu de sérieux, ça ne fait pas de mal de temps en temps...

Il était une fois, un jour de février, la famille Simpson. Cette famille allait vivre sa première rencontre avec un membre de l’IA (Inspection académique – rien à voir avec le IA de CIA) et une PS (Psychologue scolaire – rien à voir avec le PS politique).

Voici le récit de Marge…


Il est 9h45, le rdv est prévu à 10h à la maison. J’épie la rue depuis la fenêtre de la cuisine, quand je vois alors une voiture ralentir devant chez moi. Une femme blonde, la cinquantaine, seule dans son véhicule, fait finalement demi-tour et se gare quelques mètres plus loin.

Je sais qu’il s’agit de l’une des deux personnes que nous attendons de pieds fermes, soit la psychologue scolaire, soit l’inspectrice de l’Académie de notre département…
La femme (qui est en avance) doit sans doute attendre sa « partenaire » de contrôle. Elle flippe peut-être un peu de venir seule chez moi. Après tout, ne sommes-nous pas tous des parents formateurs de terroristes en puissance ? (Ahahah ! Lire l'article IEF- Formations secrètes pour le djihad)

Pendant ce temps, au chaud dans ma cuisine, je profite de ce quart d’heure dont je dispose encore, pour me faire couler un café, et fumer une cigarette (à la fenêtre). Petit Papa Noël est dans le garage (le chien). Je vérifie que tout est en place : Charlie Hebdo en évidence, kalachs rangées à l’abri des regards, la couverture du « Manuel du Djihadiste » remplacée par celle de « 20 000 lieues sous les mers », la drogue camouflée, et j’ai même pris le temps d’installer un pêle-mêle de photos dans le salon, avec tous les membres du Gouvernement actuel, et la photo de Najat (NVB – ministre de l’EN) dans un cadre en forme de cœur…

Tout est en place. Le petit Bart est peigné, rasé, habillé d’un jean et d’une chemise, il s’est même parfumé pour l’occasion. Soudain, alors que je m’aperçois de l’oubli malencontreux de la photo de Bart dans les bras de Ben Laden (photomontage évidemment), j’entends le « ding dong » de la sonnette. Je planque la photo vite fait dans un tiroir du buffet et je vais ouvrir.

-          Bonjour, je suis Mme TRUC, psychologue scolaire. Vous êtes bien Madame Simpson ?

-          Bonjour, oui, c’est bien moi. Vous êtes seule ? (je pose la question, je vois bien qu’elle est seule, mais je voulais lui faire remarquer que j’avais vu)

-          Oui, je pense que Mme MACHIN ne va pas tarder à arriver.

-          Ah, espérons-le. Allez-y, entrez. (Je pense avoir déjà, à ce moment précis, un air « blasé »)

Là, une première idée me vient à l’esprit : laisser Mme TRUC attendre l’arrivée de Mme MACHIN sur le perron.  Mais je me montre plutôt « cool » sur ce coup là, et je la laisse rentrer, se mettre au chaud, dans mon salon. On fait les présentations : Homer-Madame Truc/Bart-Madame TRUC … Bart fait belle impression. Il est tout beau, poli,, souriant et se réjouit de pouvoir parler sans qu’on l’interrompe (pour une fois – oui parce que Bart est très bavard !).

J’amène mon mug de café dans le salon, et nous sommes tous les quatre autour de la table. Boule-de-neige (le chat) vient se poser sur Mme TRUC, qui le remet délicatement au sol.

Et là, une deuxième idée me vient à l’esprit : Et si je proposais à Mme TRUC un café ou une boisson fraîche ? Mais je me montre plutôt « chienne » sur ce coup là, et je savoure ma prochaine gorgée de café en la détaillant.

Je la relance: « Avez-vous des nouvelles de Mme MACHIN ? » Elle sort son portable (coque hyper flashy) et appelle l’inspection académique. Elle tombe sur une secrétaire qui lui apprend que Mme MACHIN est en route. J'en conclus qu'elle n'a pas le numéro de portable de sa "collègue" dans son répertoire, ce qui m'étonne...

Une troisième idée me vient à l’esprit : Je lui ferais bien remarquer que la ponctualité est une forme de respect. Mais mon coté « cool » reprend le dessus.

La discussion commence donc avec Mme TRUC, un peu gênée d’être ici, seule, sachant qu’elle n’est pas dans ses droits… Comme Homer et moi sommes des personnes civilisées, bien élevées et polies, nous lui faisons « la conversation ». Dix minutes plus tard (donc 10h15), arrive Mme MACHIN, l'inspectrice, qui n'est en fait que conseillère pédagogique. Son nom est inconnu au bataillon, et ne correspond pas au nom inscrit sur le courrier… Ca continue de m’agacer. Ils ne sont pas foutus de s’en tenir à ce qu’ils disent sur leur courrier.

La CP (conseillère pédagogique, qui prend l’habit de l’Inspectrice, par délégation), après s'être excusée de son retard, annonce la couleur : Il s’agit de mieux se connaitre avec Bart, pour mieux appréhender le prochain RDV, qui a lieu en mars, qui fera l’objet de tests à l’IA.

Il me vient une quatrième idée à l’esprit, que je formule à voix haute cette fois : « Il m’a été précisé par téléphone, que ce 1er rdv était « indispensable » (j’insiste sur le mot pour dénoncer les incohérences) pour créer une confiance entre Bart et l’équipe qui l’évaluerait en mars. Mais vous m’annoncez déjà que vous n’êtes pas l’une des personnes qu’il rencontrera en mars. Ce premier RDV n’a donc plus réellement l'intérêt souhaité !? »

La tête de la CP passe du sourire franc aux lèvres figées. Elle comprend que je suis une « chiante » et qu’il va falloir me brosser dans le sens du poil. Elle le fait. « Mais je serai là également en mars, ne vous en faites pas. » Ouais, on verra ça, on y est pas encore en mars…(ça je le dis dans ma tête)

Je reprends une gorgée de café et je me félicite de ne pas leur en avoir proposé, tiens !

Mme MACHIN sort un netbook (on sent le manque de moyens à l’inspection académique et là c’est pas ironique) et commence à faire l’inventaire de ce qu’elle va demander (situation professionnelle, âge, choix d’instruction, lien social de l’enfant avec l’extérieur).

Et elle ajoute : "Pendant que nous parlerons ensemble (elle nous désigne Homer et moi), Mme TRUC (la psy) va s’entretenir seule avec Bart."

La PS me demande où elle peut s’installer avec Bart. Je lui montre le canapé d’un hochement de tête (que j’accompagne d’un sourire, tout de même), canapé situé derrière elle. Elle semble peu satisfaite, mais elle fait avec (elle constate qu’elle n’a pas le choix). Non pas que mon canapé soit dégueu (bien qu’un peu bousillé dans les coins à cause de Boule de Neige), mais apparemment, c’était trop près de nous. « Excusez-moi Madaaaaame la psychologue scolaiiiire, de ne pas avoir un loooft de 300 m² ! » (ça aussi je le dis dans ma tête)

Pendant que les premières questions sont posées à Bart, à 3 mètres de nous, la CP commence son "blabla" avec nous les parents. J’avoue que pendant un petit moment, je ne l’ai pas du tout écoutée. J’étais concentrée sur ce que Bart répondait aux questions de la PS. (Comme j’étais fière de ses réponses !)

Extrait de conversation entre Bart et la PS :

-          Alors, comment s’appelaient tes copains à l’école ?

(Il balance des prénoms en vrac)

-          Ok, et tu les as revus ces copains depuis que tu fais l’école à la maison ?

-          Oui oui, plusieurs fois, dans les rues de la ville.

-          Ah bon ? Tu les revois pour passer du temps avec eux alors ?

-          Ah non, on les a croisés plusieurs fois avec maman, quand on se promène, qu’on va à la gare, prendre le train pour aller à des expos ou des musées, ou qu’en revient. A chaque fois eux ils étaient tous ensemble, avec la classe. Ils revenaient surement de la piscine ou de j’sais pas où.

-          Ah, et tu leur as parlé un peu ?

-          Oui un peu.

-          Et de quoi vous avez parlé ?

-          De l’école à la maison. Ils voudraient tous faire comme moi. Ils disent que j’ai trop de chance. 

La discussion se poursuit donc en stéréo. D’un coté nous les parents avec MACHIN, de l’autre Bart avec TRUC. Je décide finalement de me concentrer sur ce que dit mon interlocutrice, car j’ai l’impression que cela fait un petit moment que je n’ai pas hoché la tête ou fait un « voui » pour manifester mon attention. J’espère qu’Homer l’a fait pour nous, je n’en suis pas sûre à ce moment là. Je saurais plus tard que non. Lui aussi a écouté Bart et la PS… Les parents, toi !

Je vous épargne les longueurs du discours de Mme MACHIN, qui se résument en quelque sorte, à prendre un peu les gens pour des débiles, leur parler comme s’ils avaient 5 ans, leur expliquer ce qu’est l’instruction, les obligations, les devoirs des parents envers les enfants… Des choses que nous savons mieux que quiconque, puisque nous avons fait le choix d'instruire nos enfants d'une façon différente...
Nous avons tout de même eu la chance, l’honneur que dis-je, de connaître un peu la vie de la CP, qui semble galérer avec l’EN et qui semble aussi réfléchir à sortir son gamin de l’école. Mais, elle n’en est qu’à sa période de réflexion.  Elle nous fera d’ailleurs cette confidence à voix basse (ce qui nous a amusé), pour ne pas que la PS entende (on imagine que c’est pas Bart qu’elle voulait épargner de cet aveu).

Les questions s’enchainent, sous forme d’un dialogue assez riche. Je dois admettre que nous avions face à nous une personne d’une trentaine d’années, très à l’écoute, sainement curieuse (aucune question inappropriée ne nous a été posée), souriante, agréable, courtoise, polie et compétente en apparence (en apparence, j’apporte cette nuance non pas pour mettre du suspense, mais simplement parce que c’est le cas – en apparence, elle est compétente, je ne la connais pas assez pour la juger davantage , malgré toutes les qualités que je viens de lui allouer.)

Je tends toujours une oreille distraite, de temps en temps sur la conversation que Bart fait à la PS. Oui, Bart le bavard s’en donne à cœur joie. Pour une question composée de 5 mots, il développe une réponse en 10 phrases. La PS doit se régaler ! Elle prend des notes, mais je vois bien qu’elle ne peut pas tout écrire, Bart en dit beaucoup.

Extrait de conversation entre Bart et la PS :

-          Comment est évalué ton travail à la maison ? Tu as des notes, tu as des appréciations ?

-          Non, maman me laisse m’autoévaluer (il a vraiment dit ça).

-          Alors comment ça se passe exactement ?

-          Je fais des exercices, sur les divisions par exemple (normal qu’il en parle, ça fait 3 semaines qu’on est dessus, on en a fini !). Je me mets au tableau ou j’écris sur mon cahier d’exercices et je vérifie avec maman. Si je me suis trompé, j’ai pas besoin qu’elle me note, je sais que je me suis trompé en vérifiant le résultat.

-          Et si tu te trompes, comment ça se passe après ?

-          Bah je recommence avec maman. Mais là, ça fait un moment que je ne me trompe plus. On en a tellement fait aussi, maintenant ça me parait facile.

Arrive la question de la CP sur l’année prochaine, CP qui tente, tant bien que mal, de capter notre attention. Elle aussi se fait surprendre à écouter Bart, et sourit de temps en temps. Que comptons-nous faire l’an prochain ?

Pour le moment, rien de défini. Nous ne savons pas encore ce que nous ferons dans quelques mois. Nous n’en sommes pas là. Mais vous serez évidemment tenue informée. Oui parce que l’an prochain, c’est le collège, la 6ème, le monde des minis-grands, un univers inconnu pour Bart, si ce n’est à travers le récit de son frère (que je dois appeler Lisa ou Maggie pour la cohérence de l’histoire, mais il n’appréciera pas du tout^^).

Son frère qui a d’ailleurs subi le harcèlement scolaire. Tiens, parlons-en un peu du harcèlement scolaire. Le documentaire diffusé récemment sur France 2 sur ce sujet si douloureux a réveillé en nous (Homer et moi) des douleurs assez vives. Nous faisons partie de ces parents qui sont restés spectateurs du harcèlement de leur enfant, sans agir comme il aurait fallu. Notre chance est d’avoir un enfant solide moralement.

Le harcèlement de Lisa/Maggie en quelques lignes…


Lisa/Maggie a encore 9 ans 1/2 quand il entre au collège, en 6ème. Il a une année d’avance, il a sauté son CP (il savait lire en grande section), mais même là, lui faire sauter une classe a été un vrai périple et un combat pour son bien-être (ça fera peut-être l’objet d’un article). Et le frère de Bart, c’est un petit gabarit, mais vraiment petit. Il a les cheveux longs, il réussit dans tout ce qu’il entreprend (skate, batterie, dessin, magie…) et il est beau en plus d’être doué et intelligent. Mais il est petit. Les premières semaines qu’il a vécues au collège, se résument à l’horreur pour lui. Et pourtant, ce n’est pas lui qui nous en a parlé. Un jour de compétition de skate, il « pètera un câble », enverra tout promener. C’est là qu’une de ses amies du collège (une grande, puisqu’en 5ème mais avec une passion commune pour le skate) viendra nous voir. « C’est normal qu’il n’aille pas bien, avec ce qu’il subit au collège, je pense que je craquerais comme lui. » A nos yeux ébahis et notre mine blafarde, la gamine a compris qu’on ne savait pas. Elle nous a expliqué ce à quoi elle assistait tous les jours…

« Les premiers jours, tous les élèves du collège faisaient un cercle autour de lui pendant chaque récré; et se moquaient de sa taille, lui disaient de retourner en maternelle, qu’il s’était trompé de chemin… Y’en a qui le portent aussi dans les couloirs, dans les marches, dans la cour. Y’en a aussi qui lui tirent les cheveux. »

Le monde s’écroule sous nos pieds de parents aimants et pourtant si attentionnés et attentifs. Nous n’avions rien compris, rien vu, rien entendu. Quand sa camarade nous a confirmé que maintenant ça se calmait, mais qu’il passait toutes ses récréations à coté d’un surveillant, pour ne pas être embêté, j’ai senti en moi une colère dévastatrice…

Evidement, s’en sont suivies des demandes de rendez-vous, d’explications, de commentaires auprès de la Direction de l’établissement, qui savait ce que subissait mon fils, mais qui à aucun moment n’avait jugé bon de m’avertir. Si vous avez regardé ce documentaire sur France 2 dernièrement, alors vous allez avoir une impression de déjà-vu.

Le principal du collège de dire : « Les choses vont se tasser. C’est le monde des grands maintenant. Le grand frère de Bart va pouvoir affronter tout ça. Et puis, vous savez, il n’y a rien de méchant. On vous aurait prévenu si cela avait été plus loin. » PLUS LOIN GENRE QUOI ?

Donc oui, l’Education nationale se moque de ce que nos gamins subissent, dès l’instant où les résultats scolaires sont là. Les gamins à gérer, ce ne sont pas ceux qui sont harcelés, se sont ceux qui sèchent les cours, qui répondent aux profs, qui fument devant le collège

Fin de la parenthèse concernant le grand frère de Bart.

L’entretien touche à sa fin. Je m’aperçois qu’à aucun moment elles ne  demanderont à consulter les livres et supports sur lesquels travaille Bart, ni ses cahiers, ni ses productions. Pourtant, on m’avait dit que c’était "e-ssen-tiel "pour l’IA de pouvoir observer les outils de travail de Bart.
Admettons que le mail très complet (4 pages pleines), que j'ai rédigé à l'IA, sur notre programme informel, aura suffit à ce qu'on ne nous en demande pas davantage.
Apparemment, Bart a du mal à laisser la PS conclure.

Extrait de conversation entre Bart et la PS :
- Qu'est-ce que tu fais de particulier les weekend?
- Le samedi soir, j'ai le droit de regarder 2 épisodes de séries. Vous connaissez "Person of interest"?
- Non, je ne connais pas.
- Heu, vous connaissez "Elementary"?
- Non plus... (Là Bart se demande d'où sort cette dame pour ne pas connaître ces séries).
- Elementary, c'est Sherlock Holmes revisité en fait... (Trop fort le Bart!)

Pour conclure cette loooongue discussion avec Bart, elle se fera heureusement aidée par la CP, qui lui demandera : "c’est ok pour toi? ". Et c’est là que la PS va donner le bâton pour se faire battre, en précisant qu'elle va conclure...

Extrait de conversation entre Bart et la PS :

-          Alors Bart, tu as des questions sur tout ce que nous avons abordé ensemble ?
-          Oui, au sujet des évaluations le mois prochain. Pourquoi vous ne voulez pas que je les passe à la maison, et on vous ramène les feuilles. Parce que passer des tests dans un endroit que je ne connais pas avec d’autres enfants que je ne connais pas non plus, ça peut quand même être perturbant pour moi. (Il a vraiment dit ça et je ne lui ai jamais soufflé ! J’étais fière une fois de plus !)


Alors voilà comment s’est déroulé cet entretien officiel mais pourtant assez informel. La CP et la PS vont faire leur petit bilan, leur compte-rendu sur ce qu’elles auront pu constater à la maison. Et elles vont (peut-être) nous faire savoir que Bart semble tout à fait à sa place en IEF et qu’il ne semble rencontrer aucune difficulté. Mais la question qui reste en suspend : test ou pas test en mars ?


 
Pendant le débriefing, Bart nous avouera ne pas craindre les tests. Il a même envie de prendre ça comme un défi. Alors s’il persiste dans cet état d’esprit, nous ne le priverons pas de son prochain défi.

Il est important de ne pas influencer ses propres enfants, quelles que soient les circonstances (politiques, religieuses ou autres). Bart a 10 ans, mais il assure grave ! Il a su se dépatouiller comme un chef de toutes ces questions (parfois "simplettes") et je suis certaine que la PS est repartie sous le charme.

Donc au final, l’expérience vécue est positive. J’ai eu beau tenter de jouer les méchantes, les chiantes, les pointilleuses, mais j’ai eu face à moi deux personnes sympas, qui ont su garder leurs distances avec tout jugement de valeur, ce que j’ai apprécié. Pas certain qu’elles soient nombreuses les CP et PS comme elles, mais elles, je les veux bien l’an prochain si on continue.

Merci à Marge pour ce récit et ce témoignage authentiques!

 

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