vendredi 27 juin 2014

Trois jours de maternité, c'est déjà bien assez!


Votre sentence est irrévocable : vous quittez l’aventure après 3 jours de maternité !


Plus de 700 000 bébés naissent chaque année en France (Source INSEE), soit une naissance toutes les 2 minutes (en moyenne évidemment). Pour que tout ce nouveau monde qui arrive sur terre ne soit pas un fardeau supplémentaire pour l'économie du pays dès leur 4ème jour de vie, l’Assurance maladie (l’une des 4 branches de la Sécu) a planché sur une nouvelle proposition : réduire la durée du séjour de maman et bébé en maternité. Economie estimée : 280 millions d’euros.



Pourquoi une telle idée ?

Si l’ère du temps impose qu’on se serre la ceinture (et là, y’en a qui ont quand même le froc super large, donc une belle marge avant de se sentir étriqué), il ne faut pas oublier qu’un accouchement, c’est pas un truc « bateau », genre t’accouches tous les 3 jours.

Non, un accouchement, c’est 9 mois (dans les meilleurs cas), durant lesquels tu es quand même passée (je m'adresserai aux mamans, mais j'invite tous les papas à poursuivre la lecture) par pas mal d’états différents et pas toujours les plus sympas.

Après l’euphorie de la nouvelle (pour les couples qui souhaitent un enfant – je vais exclure les « accidents de parcours », les bébés adultérins et les autres cas extrêmes), après avoir annoncé la future naissance à ta famille (qui peut avoir des réactions surprenantes), à tes amis (qui vont te dire le classique « Profites-en, parce qu’après c’est foutu ! »), et à ton patron (qui ne voit pas ça comme une bonne nouvelle), tu essaies de te mettre dans la peau d'une maman, et tu ne sais pas encore vraiment de quoi tu seras capable.

Le deuxième trimestre de grossesse, c’est l’arrivée des kilos (que tu justifies en mangeant 2 fois plus, malgré les recommandations de ton gynéco qui te dit que tu ne dois pas augmenter les quantités), c’est le ventre qui s’arrondit (enfin, on comprend pourquoi tu regardes les gigoteuses dans les rayons – enfin, tu peux gratter des places lors du passage à la caisse), c’est les joues qui s’arrondissent elles aussi (et tu entends en rafale « Oh, tu as une mine épanouie ! »)…

Le troisième trimestre, tu galères à bouger tes 12 kilos supplémentaires (et c’est pas fini), l’odeur de cuisson t’écœure, tu ne rentres plus dans rien, tu n’es pas bien quand tu t’assois, ni quand tu te couches, ni quand tu restes debout, et surtout, tu attends l’accouchement avec une impatience que personne d’autre que toi ne peut comprendre, ressentir, expliquer et vivre…

Et le jour J arrive, enfin ! Tu as préparé ta valise avec des tonnes de choses qui ne te serviront pas (c’est comme pour les vacances, tu mets ton armoire dans ta valise, alors que tu vas alterner entre les deux shorts qui te vont le mieux et la robe la plus confortable… Et tu auras d’ailleurs fait plus de place pour tes affaires en demandant à ton mari de ne pas exagérer sur les fringues, en lui expliquant que LUI, il met toujours la même chose- mais pas toi et à ce moment là, tu y crois vraiment). En maternité, à part les culottes et les pyjamas, tu n'auras pas besoin de grand chose pour toi. Je ne pense pas qu'ils aient prévu une super fiesta dans le service, spécialement pour toi.

Ton homme est excité lui aussi, impatient, mais il a les chocottes quand même (surtout si c’est le premier), car il va falloir qu’il assure déjà plusieurs jours sans toi (tu seras à la maternité), il va falloir qu’il soit en forme quand tu reviens (tu comptes sur lui pour tout ce qu’il ne fait pas d’habitude) et il va surtout être un papa pour de vrai… (Je ne parlerai que des cas de 1er enfant.)

Donc le jour J, finie la mine épanouie, finis les rondeurs assumées et tout ce qui faisait de toi une femme qui n’avait d’autre choix que celui de grossir et de te déplacer comme une baleine boiteuse (imaginons). Non, bébé arrive et il ne pèse que 3 kg (ce que tu ne comprends pas, car tu en as pris 15…)

Et l’équipe médicale qui t’accueille, t’entoure, te rassure et te conseille, va tout faire pour que tu te sentes bien dans ce service de maternité. Oui, parce que toi, c’est ton premier bébé, et tu t’en moques que l'infirmière grincheuse elle ait déjà assisté à la naissance de 5000 enfants avant le tien, parce que le tien, il est unique et c’est le premier.

Et en binôme avec la grincheuse, y’a heureusement la gentille (je caricature, et j’autorise toutes les sages-femmes et infirmières à se placer du coté de la gentille !). Elle a une voix douce, des gestes attentionnés, elle te demande si tu vas bien, elle te conseille de faire ci ou ça, elle te raconte des anecdotes pour te détendre…(Bref, elle tu l’aimes et c’est ta meilleure amie. Et tu es persuadée que tu garderas le contact avec elle toute la vie et que vous ferez des barbecues ensemble, en regardant bébé grandir…)

Tu as accouché, tu es épuisée, tu as les traits tirés, tu es dans ta cape de fantôme transparente, avec le cul à l’air (mais personne ne le voit tant que tu ne bouges pas de ton lit – on te promet de pouvoir mettre ton pyjama tout neuf d’ici peu), papa est comblé (il porte bébé et le regarde avec amour, il a déjà oublié que tu as galéré pendant quelques heures pour qu’il puisse porter cette petite merveille – et lui il est habillé), la famille va arriver (avec des fleurs que tu ne laisseras pas dans la chambre et des chocolats qui vont t’écœurer) et tu fais aussi la connaissance de ta voisine de lit, celle qui partage la chambre avec toi (parce que les chambres individuelles ça coute une blinde et les mutuelles sont rares à prendre en charge les dépassements).

Comme la voisine était là avant toi, elle estime que la télévision que vous partagez, c’est un peu plus la sienne que la tienne, donc la télécommande aussi. Pas de bol, elle est fan de tout ce que tu détestes et pas de bol, on capte NRJ 12… (Tout est dit !
Tu ne vas pas tarder à faire la connaissance de sa famille, de son mari un peu lourd (parce qu’il fait des blagues que lui seul comprend), de ses gosses turbulents (ceux auxquels elle dit 20 fois de parler moins fort parce que bébé dort et qui finissent par prendre une tarte, parce que bébé s’est réveillé),  les grands-parents maternels et paternels (qui auront mis leurs habits du dimanche)…Bref, un nouveau monde s’offre à toi. Là où tu sais que tu tiens ta vengeance, c’est que comme elle était là avant toi, elle va donc partir avant toi. A toi la télécommande !

Vu comme ça, on pourrait penser que c’est une bonne idée de te mettre dehors au bout du 3ème jour, et de ne pas attendre le 4ème ou le 5ème jour après l’accouchement.

Mais non, en fait, toi, tu es maman depuis 3 jours, tu as pris 10 ans durant l’accouchement, parce que tu as tout donné (oui, tout !) et tu as besoin de te reposer. D’ailleurs, pour te le permettre, les infirmières (surtout la gentille), te proposent de prendre bébé la 1ère nuit, parfois la 2ème, pour que tu sois en forme le lendemain. Tu commences à comprendre au bout du 3ème jour comment il faut tenir bébé quand tu lui donnes le bain, tu comprends aussi que la gigoteuse s’enfile d’abord par les jambes, et tu as aussi compris comment mettre bien la couche pour ne pas avoir à changer la gigoteuse toutes les 3 heures…

Tu es à peine prête à assumer ton rôle de maman, que la grincheuse (oui c’est elle qui te fout dehors, ça colle mieux avec l’image) te dit « Vous n’avez pas encore rangé vos affaires ? Vous sortez à 11h, va falloir s’y mettre. » Fin de l’apprentissage. Tu es opérationnelle, il en a été décidé ainsi…

Alors tu fais ta valise (et tu t’aperçois que j’avais raison, t’as pas sorti un tiers de ce que t’avais préparé), tu te regardes dans le miroir de la petite salle de bain, et tu remarques tes traits tirés, et la fatigue lisible sur ton visage (encore plus avec le néon trop puissant qui sert d’éclairage). Tu fais un effort pour paraître un peu plus en forme (tu te maquilles, tu te coiffes et tu remarques que tu perds tes cheveux), et tu t’en vas. 
Tu comprends alors que la gentille ne pourra pas être ta meilleure amie, que la grincheuse était finalement pas si méchante que ça, que la voisine (qui vient d’arriver) va pouvoir prendre le pouvoir sur la télécommande, et que cette chambre va te manquer, malgré tout ce que tu as pu en penser jusque là…

Dans le fond, la réforme ne se soucie pas de savoir ce qu’en pensent les mamans. L’Assurance Maladie mise sur un « tout va bien se passer après», et j’espère sincèrement qu’il en sera ainsi si l’on réduit le temps de passage en maternité à 3 jours. Mais je déplore cette idée de toujours vouloir tirer vers le bas. S’ils font moins ailleurs, alors nous aussi on doit pouvoir le faire. Non, peut-être que ce sont aux autres de faire comme nous !?

Durant votre lecture (si vous n'avez pas sauté de paragraphes et si vous n'avez pas été dérangé), il y a eu 3 naissances!

(Cet article est écrit avec un ton sarcastique parfois, mais je tiens tout de même à signaler que j’ai un profond respect pour le personnel infirmier et que je garde un excellent souvenir de mes passages en maternité.)

mardi 24 juin 2014

Quand les marques blanchissent pour devenir plus vertes...

Le greenwashing...

Voilà encore un mot venu de loin pour finalement signifier : éco-blanchiment. Quand j’ai découvert cette pratique, j’ai été assez surprise de voir à quel point certaines grosses sociétés étaient investies dans l’écologie. Mais attention, parce que là encore, on nous prend pour des cons. Si si ! Vous allez voir…

Avant de partager avec vous quelques révélations sur le sujet, je me dois de vous l’expliquer comme je l’ai compris, ce fameux greenwashing (ça sonne quand même vachement mieux que « éco-blanchiment », c’est un peu comme manger un « sandwich » plutôt qu’un « casse-croute », on a tout de suite un peu plus d’allure).

Le greenwashing, c’est l’investissement que font certaines marques dans ce qu’on peut appeler du marketing vert (au sens écolo, et pas au sens de « pas mûr »). Ce marketing écolo suggère alors deux principes qui révèlent quand même pas mal de paradoxes : marketing Vs écolo (vous voyez le truc ou pas ?
En gros, avec une grosse campagne de marketing (donc de gros investissements publicitaires), on veut nous/vous/me/te faire croire que le produit est hyper écolo, alors qu’en fait, rien ne change ou presque, mais tout ça se fait en finesse…

Comment on fait ? 

On argumente sur l’écologie pour coller avec une image plus respectable et plus respectée (oui parce que c’est la tendance écolo au cas où cela vous aurait échappé -> tu manges/vis/respires/parles/cultives/achètes PAS bio = t’es foutu ! désolée…)

Une grosse campagne de greenwashing, ça coute des sous, plein, des millions de dollars et même d’euros. Mais c’est le but : faire croire qu’on investit « pour » l’environnement et/ou l’écologie, alors qu’en réalité, on ne fait qu’un lifting qui gomme les rides (ici les tâches qui ternissent l’image de la boite) mais qui ne change pas l’âge qu’on a (ici la méthode de fonctionnement de la même boite).

Exemple de greenwashing chez Mac Donalds, la célèbre enseigne de fast-food qui régale les grands et les petits (moi avec). Pendant que Ronald affiche toujours son beau sourire (qui fout quand même un peu les jetons je trouve), son boss lui, en a profité pour faire du marketing vert.

Comment c’était avant ?
Pour nous piéger tous en même temps, Monsieur McDo a eu la bonne idée de changer son logo. Vous n’aviez p’têt pas remarqué, mais le logo avait un fond rouge jusqu’en 2009. Progressivement, le fond est passé au vert (toujours le vert qui symbolise la nature, l’écologie, l’environnement…)

Mais ça ne s’arrête pas simplement à l’image première qui frappe l’œil. Pour aller plus loin dans le greenwashing, MacDo a aussi revu sa carte : le Mac Baguette en est l’exemple type en France : du bon pain comme à la boulangerie, des produits frais comme dans le potager du jardin, et des noms bien rustiques qui rassurent les plus réticents face à la marque américaine…

Mais ça ne s’arrête pas là. La marque a également investi dans la déco. On remarque d’ailleurs que les décorateurs n’ont pas fait appel à Valérie Damido (pas de rose fushia ni de bleu pétrole, pas de peinture laquée ni de stickers baroques… ) Les petits malins ont préféré miser sur le bois (pour son coté authentique et naturel) et le cuir (matière noble). Certes, on redonne un air de modernité, mais on en profite aussi pour jouer sur l’illusion. Avec un mobilier plus épuré et plus sobre, la chaine de « casual fooding » (là ça pète un peu quand même) vous en met plein les yeux, pendant que vous vous en mettez plein la bouche et qu’elle s’en met plein les poches (la chaîne est bien huilée, et je ne fais pas allusion aux frites).

Mais MacDo n’est pas la seule entreprise à jouer au greenwashing. Bah non, parce qu’en fait, plus t’as d’argent plus tu greenwashes (néologisme de circonstance). 

Exemple de greenwashing avec la Lessive Le Chat. Là encore, on nous balance du vert à tous les plans : le produit est vert (la couleur cette fois, mais vous faites l’association et le rapprochement sans même y penser : si c’est vert, c’est bon, enfin c’est bon pour la planète, n’essayez pas de boire du Le Chat – Centre antipoison : tous les numéros en cliquant sur ce lien).

Donc Le Chat il nous dit qu’il a trouvé la route qui mène à l’écologie (oui, faut interpréter, c’est ça la pub, laissez s'exprimer le créateur qui sommeille en vous) et il nous parle d’écologie et d’efficacité. Il nous place aussi des petits logos aux allures écolos (100% biodégradable). Mais la réalité est tout autre. D’ailleurs Le Chat s’est pris une soufflante par l’OIP (Observatoire indépendant de la publicité), qui juge que la marque a voulu induire en erreur (et non enduire en horreur) le consommateur, en le matraquant avec douceur de vert par-ci et de vert par-là, avec une association sémantique qui nous rappelle inévitablement la nature… 
Oui mais en fait, une lessive, c’est écotoxique et ça Le Chat n’y peut rien, même quelques ronrons ne changeront pas les résultats des analyses scientifiques. Laver son linge pour qu’il soit propre et qu’il sente bon : ça pollue, parce que la lessive c’est pas juste du savon de Marseille…


Pour être impartial et ne pas faire de pub (ou d’anti-pub) à MacDo et Le Chat, il faut aussi parler de la plupart des marques automobiles (qui en rajoutent toujours sur le coté écolo de leurs nouveaux modèles), mais aussi de certaines compagnies aériennes, ou encore certaines marques alimentaires…
Je vous laisse apprécier les images qui parlent d’elles-mêmes. En dire plus, ça serait en dire trop !
Et je vous l'avais dit, on nous prend pour des cons...Si si!

lundi 23 juin 2014

Je suis contre, et vous ?


Je suis contre pas mal de choses. Mais attention, être une « anti », ne fait pas de moi une rebelle activiste. Mais mon attitude n’est cependant pas exemplaire. Car pour combattre ce contre quoi je suis, je pourrais défiler dans les rues, je pourrais créer des associations de lutte contre "…", je pourrais créer des pages sur Facebook ou des comptes Twitter qui porteraient le titre de chacune de mes revendications… Mais je suis contre tellement de choses, que j’aurais bien du mal à gérer cela.

Alors après un premier article sur la grève des cheminots de Juin 2014, après un deuxième article sur le ventqu’a mis Benzema à la Marseillaise lors de la rencontre des bleus contre les Suisses, je me suis dit qu’il fallait un peu de légèreté et ça, je suis POUR.

Vous l’aurez peut-être remarqué au fil des articles, il y a un truc que j’adore, ce sont les listes. Pour moi, une vie bien organisée passe par une liste, par des listes. Donc pour bien organiser la lecture de cet article, voici une liste de ce contre quoi je suis. Mais je ne vous garantis pas l’absence de parenthèses et de rebondissements. Attention, cette liste ne s'affiche pas sur une échelle de valeur croissante ou décroissante!


  • Je suis contre la censure, quelle qu’elle soit. On doit laisser les gens s’exprimer. Il faut d’ailleurs en profiter pour remarquer l’importance de laisser les gens s’exprimer : ça donne parfois beaucoup de plaisir, ça prête à rire, à sourire, et oui, on peut aussi s’énerver face à autant de bêtises dans la bouche d’une seule personne.
  • Je suis contre les ballerines. Oui, le sujet est plus léger, mais quand même il a son importance. Mesdames, Mesdemoiselles, les ballerines ok, mais à condition de mesurer plus d’1,70m et d’avoir une silhouette élancée. Parce que dans le cas contraire, le visuel n’est pas beau, et je ne parle même pas du confort !
  • Je suis contre les gens qui sont contre mais qui ne savent pas l’expliquer. Extrait d’un dialogue creux et sans fondement, avec des arguments stériles, qui fonctionnent avec pas mal de sujets, et j’ai toujours envie de secouer les gens la tête vers le bas, pour remuer les neurones qui ne semblent pas fonctionner à leur maximum.
-         Ah oui moi je suis contre l’euthanasie !
-       Ah bon, mais pourquoi ça ?
-       Bah j’sais pas, on doit quand même pouvoir choisir tu vois.
-       Ah ouais, t’as raison. »

  • Je suis contre le pessimisme. Oui, c’est bateau comme idée, mais je trouve révoltant de voir que les gens baissent les bras si facilement, dans des situations qui ne sont finalement pas catastrophiques. On doit positiver, y croire et arrêter de se plaindre pour pas grand-chose (comme je peux le faire en me plaignant de l’apparition des ballerines).
  • Je suis contre les restos du cœur. Qu’on ne se méprenne pas, je ne suis pas contre l’idée d’aider les gens qui sont dans le besoin. Mais quand même, avec ces restos du cœur, Coluche voulait donner un coup de pouce à tous ceux qui étaient en galère. Quelle tête il ferait aujourd’hui, s’il apprenait que ça existe encore et que ça arrange bien l’Etat qu’une association nourrisse ceux qui sont dans la misère ? Et je suis résolument contre, depuis que je sais qu’un de mes voisins, bénévole, se sert finalement des restos pour remplir son frigo. Il n’est peut-être pas représentatif de l’ensemble des bénévoles, mais il n’est pas non plus un cas isolé !
  • Je suis contre les chaines de la TNT. Depuis que cette « extension » existe, nos écrans de télé sont devenus des dépotoirs. J’ai honte pour les patrons de chaînes qui diffusent autant de programmes « merdiques ». Et je ne comprends pas que les parents « autorisent » leurs enfants à mater toutes ces bêtises qui abrutissent (je suis contre !).
  • Je suis contre les soirées déguisées. Et je ne parle de soirées SM (je n’ai pas dit que j’étais pour). Pourquoi avoir besoin de se ridiculiser pour passer une bonne soirée ? Et pis les déguisements, ça coute un bras ! Et comme tu veux pas avoir le même à chaque soirée (parce qu’il y en a régulièrement), tu vas en acheter un autre rapidement, pour bien te faire remarquer par tes amis déguisés…
  • Je suis contre les sites internet de ventes d'articles, sur lesquels tu ne peux pas classer les articles par prix croissants. Je les fuis!
  • Je suis contre les émissions qui disent « « mettre en avant » la musique et les musiciens, mais qui finalement font passer une bande son. Du coup, pas de micro nulle part, et les chanteurs chantent en playback, les musiciens font semblant de jouer. Elle est où la mise en avant de la musique dans tout ça ?
  • Je suis contre les gens qui achètent des billets de spectacles par 20 et qui les revendent après 3 fois le prix sur le net. Si je pouvais chopper tous ceux qui ont fait ça pour les 2 derniers concerts de Prince !!!
  • Je suis contre les profs de français qui font des fautes dans leur corrigé. Pas besoin de développer, tout le monde aura compris (et sera d’accord j’en suis presque sûre, plus que pour les ballerines).
  • Je suis contre les boulettes chez le chinois. On ne sait pas ce qu’ils mettent dedans, et ça ne se digère pas du tout !
  • Je suis contre le jambon Herta et Fleury Michon. Ils prétendent nous vendre du jambon, du vrai, qui vient de la bête, alors que les analyses prouvent qu’il y a au moins l’ADN de 3 bestioles différentes dans la même tranche…
  • Je suis contre les webcams sur les ordinateurs. Surtout depuis que j’ai vu qu’un gamin de 13 ans pouvait détourner l’appareil et venir me mater pendant que je tape sur mon clavier (conseil : scotcher l’objectif de la webcam).
  • Je suis contre les « chats » de discussion réservés aux ados. C’est une place de choix pour les pédophiles, j’en ai fait l’expérience en me faisant passer pour une ado de 12 ans. Il n’aura pas fallu 10 minutes pour qu’un mec me demande de me mettre à poil devant la webcam (qui était déjà scotchée).
  • Je suis contre les expressions bidons ultra-utilisées dans les émissions avec jury (Nouvelle Star, The Voice, Qui sera le meilleur pâtissier ?...) Aucune n’échappe à la règle du commentaire bidon, extraits :
-      Tu nous as ouvert les portes de ton univers…
-    Tu m’as transporté
-    Tu as totalement revisité le morceau/la recette à ta façon

Etre payé à coup de dizaines de milliers d’euros pour sortir des âneries pareilles, sous prétexte que t’es expert dans ton domaine…

  • Je suis contre les personnes âgées qui prennent rendez-vous chez le médecin le mercredi, alors que toi, tu n’as que ce jour là pour amener tes enfants et que du coup, tu dois attendre une plombe avant que ça soit ton tour.
  • Je suis contre les parents qui laissent leurs gosses faire tout et n’importe quoi dans la salle d’attente du médecin déjà envahie par une odeur de vieille gencive.
  • Je suis contre les gens qui vont oser dire à ces mêmes parents de « tenir leurs gosses un peu », parce qu’on n’a pas à se mêler de la façon dont les autres gèrent l’éducation de leurs enfants, tant qu’ils ne les maltraitent pas.
  • Je suis contre la Stévia, ce sucre naturel qui flingue le goût du café ou du thé. Autant ne pas mettre de sucre ou alors du vrai. (C’est un peu comme les ballerines, y’a quand même suffisamment de modèles de chaussures, pour bannir ce truc de nos placards à chaussures !)
  • Je suis contre les gens sur Ebay, Amazon ou Priceminister, qui tardent à t’envoyer le colis que tu attends avec impatience et qui pour te rassurer et s’excuser, te disent tous qu’ils ont eu des problèmes de santé, mais que tout va rentrer dans l’ordre…
  • Je suis contre les tics de langage qui prennent place dans nos conversations et qui pourrissent notre façon de parler :
  • Je kiffe, je surkiffe, je kiffe grave, trop le kif...
  • Clairement...
  • A un moment donné...
  • En même temps...
  • Tu vois quoi!
  • J'avoue...
 
Tous ces mots qui nous servent à finir nos phrases, et qui parfois même remplacent nos idées. En même temps, c'est clairement le cas, à un moment donné...Tu vois quoi! Là j'ai rien dit, mais certains auront l'impression d'avoir "limite" philosophé avec un contenu aussi creux!
 
Ma liste n’est pas terminée, mais je pense que j’en ai dit assez pour le moment. Je vais quand même ajouter que je suis :
  • contre les homophobes, 
  • contre les racistes et les fascistes, 
  • contre les pédophiles et les violeurs, 
  • contre la gauche et contre la droite, 
  • contre la guerre, 
  • contre les conflits civils, 
  • contre l’esclavage, 
  • contre l’exploitation des hommes, des femmes et des enfants… 
  • ...
Parce qu’on pourrait me taxer d’être contre des trucs qui ne feront pas évoluer la planète (comme les ballerines par exemple, ça ne change pas grand-chose au final d’être contre, j’le sais bien !).