Je vais me mettre ici dans la
peau d’une maman, qui nous raconte le déroulement de la visite d’une
inspectrice académique (qui sera finalement remplacée par une conseillère pédagogique) et d’une psychologue scolaire, dans le cadre de
l’instruction en famille (IEF) de son enfant de 10 ans, CM.2 L’histoire est
vraie, mais les prénoms ont été modifiés. J'ai été moins "ironique" que d'habitude, mais le sujet ne se prêtait finalement pas tant que ça au second degré que j'affectionne. Un peu de sérieux, ça ne fait pas de mal de temps en temps...
Il était une fois, un jour de
février, la famille Simpson. Cette famille allait vivre sa première rencontre
avec un membre de l’IA (Inspection académique – rien à voir avec le IA de CIA)
et une PS (Psychologue scolaire – rien à voir avec le PS politique).
Voici le récit de Marge…
Il est 9h45, le rdv est prévu à
10h à la maison. J’épie la rue depuis la fenêtre de la cuisine, quand je vois
alors une voiture ralentir devant chez moi. Une femme blonde, la cinquantaine,
seule dans son véhicule, fait finalement demi-tour et se gare quelques mètres
plus loin.
Je sais qu’il s’agit de l’une des
deux personnes que nous attendons de pieds fermes, soit la psychologue
scolaire, soit l’inspectrice de l’Académie de notre département…
La femme (qui est en avance) doit
sans doute attendre sa « partenaire » de contrôle. Elle flippe
peut-être un peu de venir seule chez moi. Après tout, ne sommes-nous pas tous
des parents formateurs de terroristes en puissance ? (Ahahah ! Lire l'article IEF- Formations secrètes pour le djihad)
Pendant ce temps, au chaud dans
ma cuisine, je profite de ce quart d’heure dont je dispose encore, pour me faire couler un café, et
fumer une cigarette (à la fenêtre). Petit Papa Noël est dans le garage (le
chien). Je vérifie que tout est en place : Charlie Hebdo en évidence,
kalachs rangées à l’abri des regards, la couverture du « Manuel du
Djihadiste » remplacée par celle de « 20 000 lieues sous les
mers », la drogue camouflée, et j’ai même pris le temps d’installer un
pêle-mêle de photos dans le salon, avec tous les membres du Gouvernement
actuel, et la photo de Najat (NVB – ministre de l’EN) dans un cadre en forme de
cœur…
Tout est en place. Le petit Bart
est peigné, rasé, habillé d’un jean et d’une chemise, il s’est même parfumé
pour l’occasion. Soudain, alors que je m’aperçois de l’oubli malencontreux de
la photo de Bart dans les bras de Ben Laden (photomontage évidemment),
j’entends le « ding dong » de la sonnette. Je planque la photo vite
fait dans un tiroir du buffet et je vais ouvrir.
-
Bonjour, je suis Mme TRUC, psychologue scolaire.
Vous êtes bien Madame Simpson ?
-
Bonjour, oui, c’est bien moi. Vous êtes
seule ? (je pose la question, je vois bien qu’elle est seule, mais je
voulais lui faire remarquer que j’avais vu)
-
Oui, je pense que Mme MACHIN ne va pas tarder à
arriver.
-
Ah, espérons-le. Allez-y, entrez. (Je pense
avoir déjà, à ce moment précis, un air « blasé »)
Là, une première idée me vient à
l’esprit : laisser Mme TRUC attendre l’arrivée de Mme MACHIN sur le
perron. Mais je me montre plutôt
« cool » sur ce coup là, et je la laisse rentrer, se mettre au chaud,
dans mon salon. On fait les présentations : Homer-Madame Truc/Bart-Madame
TRUC … Bart fait belle impression. Il est tout beau, poli,, souriant et se réjouit de pouvoir parler sans qu’on l’interrompe (pour une fois – oui parce que Bart est
très bavard !).
J’amène mon mug de café dans le
salon, et nous sommes tous les quatre autour de la table. Boule-de-neige (le
chat) vient se poser sur Mme TRUC, qui le remet délicatement au sol.
Et là, une deuxième idée me vient
à l’esprit : Et si je proposais à Mme TRUC un café ou une boisson
fraîche ? Mais je me montre plutôt « chienne » sur ce coup là,
et je savoure ma prochaine gorgée de café en la détaillant.
Je la relance: « Avez-vous
des nouvelles de Mme MACHIN ? » Elle sort son portable (coque hyper
flashy) et appelle l’inspection académique. Elle tombe sur une secrétaire qui
lui apprend que Mme MACHIN est en route. J'en conclus qu'elle n'a pas le numéro de portable de sa "collègue" dans son répertoire, ce qui m'étonne...
Une troisième idée me vient à
l’esprit : Je lui ferais bien remarquer que la ponctualité est une forme
de respect. Mais mon coté « cool » reprend le dessus.
La discussion commence donc avec
Mme TRUC, un peu gênée d’être ici, seule, sachant qu’elle n’est pas dans ses
droits… Comme Homer et moi sommes des personnes civilisées, bien élevées et
polies, nous lui faisons « la conversation ». Dix minutes plus tard
(donc 10h15), arrive Mme MACHIN, l'inspectrice, qui n'est en fait que conseillère pédagogique. Son nom est
inconnu au bataillon, et ne correspond pas au nom inscrit sur le courrier… Ca continue
de m’agacer. Ils ne sont pas foutus de s’en tenir à ce qu’ils disent sur leur
courrier.
La CP (conseillère pédagogique,
qui prend l’habit de l’Inspectrice, par délégation), après s'être excusée de son retard, annonce la
couleur : Il s’agit de mieux se connaitre avec Bart, pour mieux
appréhender le prochain RDV, qui a lieu en mars, qui fera l’objet de tests à
l’IA.
Il me vient une quatrième idée à
l’esprit, que je formule à voix haute cette fois : « Il m’a été
précisé par téléphone, que ce 1er rdv était « indispensable »
(j’insiste sur le mot pour dénoncer les incohérences) pour créer une confiance entre Bart et l’équipe qui
l’évaluerait en mars. Mais vous m’annoncez déjà que vous n’êtes pas l’une des
personnes qu’il rencontrera en mars. Ce premier RDV n’a donc plus réellement
l'intérêt souhaité !? »
La tête de la CP passe du sourire
franc aux lèvres figées. Elle comprend que je suis une « chiante » et
qu’il va falloir me brosser dans le sens du poil. Elle le fait. « Mais je
serai là également en mars, ne vous en faites pas. » Ouais, on verra ça,
on y est pas encore en mars…(ça je le dis dans ma tête)
Je reprends une gorgée de café et
je me félicite de ne pas leur en avoir proposé, tiens !
Mme MACHIN sort un netbook (on
sent le manque de moyens à l’inspection académique et là c’est pas ironique) et
commence à faire l’inventaire de ce qu’elle va demander (situation
professionnelle, âge, choix d’instruction, lien social de l’enfant avec
l’extérieur).
Et elle ajoute : "Pendant
que nous parlerons ensemble (elle nous désigne Homer et moi), Mme
TRUC (la psy) va s’entretenir seule avec Bart."
La PS me demande où elle peut
s’installer avec Bart. Je lui montre le canapé d’un hochement de tête (que
j’accompagne d’un sourire, tout de même), canapé situé derrière elle. Elle
semble peu satisfaite, mais elle fait avec (elle constate qu’elle n’a pas le
choix). Non pas que mon canapé soit dégueu (bien qu’un peu bousillé dans les
coins à cause de Boule de Neige), mais apparemment, c’était trop près de nous. « Excusez-moi
Madaaaaame la psychologue scolaiiiire, de ne pas avoir un loooft de 300
m² ! » (ça aussi je le dis dans ma tête)
Pendant que les premières
questions sont posées à Bart, à 3 mètres de nous, la CP commence son "blabla" avec nous les parents.
J’avoue que pendant un petit moment, je ne l’ai pas du tout écoutée. J’étais
concentrée sur ce que Bart répondait aux questions de la PS. (Comme j’étais
fière de ses réponses !)
Extrait de conversation entre
Bart et la PS :
-
Alors, comment s’appelaient tes copains à
l’école ?
(Il balance des prénoms en vrac)
-
Ok, et tu les as revus ces copains depuis que tu
fais l’école à la maison ?
-
Oui oui, plusieurs fois, dans les rues de la
ville.
-
Ah bon ? Tu les revois pour passer du temps
avec eux alors ?
-
Ah non, on les a croisés plusieurs fois avec
maman, quand on se promène, qu’on va à la gare, prendre le train pour aller à
des expos ou des musées, ou qu’en revient. A chaque fois eux ils étaient tous
ensemble, avec la classe. Ils revenaient surement de la piscine ou de j’sais
pas où.
-
Ah, et tu leur as parlé un peu ?
-
Oui un peu.
-
Et de quoi vous avez parlé ?
-
De l’école à la maison. Ils voudraient tous
faire comme moi. Ils disent que j’ai trop de chance.
La discussion se poursuit donc en
stéréo. D’un coté nous les parents avec MACHIN, de l’autre Bart avec TRUC. Je décide
finalement de me concentrer sur ce que dit mon interlocutrice, car j’ai
l’impression que cela fait un petit moment que je n’ai pas hoché la tête ou fait
un « voui » pour manifester mon attention. J’espère qu’Homer l’a fait
pour nous, je n’en suis pas sûre à ce moment là. Je saurais plus tard que non. Lui aussi a écouté Bart et la PS… Les
parents, toi !
Je vous épargne les longueurs du
discours de Mme MACHIN, qui se résument en quelque sorte, à prendre un peu les
gens pour des débiles, leur parler comme s’ils avaient 5 ans, leur expliquer ce
qu’est l’instruction, les obligations, les devoirs des parents envers les
enfants… Des choses que nous savons mieux que quiconque, puisque nous avons fait le choix d'instruire nos enfants d'une façon différente...
Nous avons tout de même eu la
chance, l’honneur que dis-je, de connaître un peu la vie de la CP, qui semble
galérer avec l’EN et qui semble aussi réfléchir à sortir son gamin de l’école.
Mais, elle n’en est qu’à sa période de réflexion. Elle nous fera d’ailleurs cette confidence à
voix basse (ce qui nous a amusé), pour ne pas que la PS entende (on imagine que
c’est pas Bart qu’elle voulait épargner de cet aveu).
Les questions s’enchainent, sous
forme d’un dialogue assez riche. Je dois admettre que nous avions face à nous
une personne d’une trentaine d’années, très à l’écoute, sainement curieuse
(aucune question inappropriée ne nous a été posée), souriante, agréable,
courtoise, polie et compétente en apparence (en apparence, j’apporte cette nuance non pas
pour mettre du suspense, mais simplement parce que c’est le cas – en apparence,
elle est compétente, je ne la connais pas assez pour la juger davantage , malgré toutes les qualités que je viens de lui
allouer.)
Je tends toujours une oreille distraite, de
temps en temps sur la conversation que Bart fait à la PS. Oui, Bart le bavard
s’en donne à cœur joie. Pour une question composée de 5 mots, il développe une réponse en 10 phrases. La
PS doit se régaler ! Elle prend des notes, mais je vois bien qu’elle ne
peut pas tout écrire, Bart en dit beaucoup.
Extrait de conversation entre
Bart et la PS :
-
Comment est évalué ton travail à la
maison ? Tu as des notes, tu as des appréciations ?
-
Non, maman me laisse m’autoévaluer (il a
vraiment dit ça).
-
Alors comment ça se passe exactement ?
-
Je fais des exercices, sur les divisions par
exemple (normal qu’il en parle, ça fait 3 semaines qu’on est dessus, on en a
fini !). Je me mets au tableau ou j’écris sur mon cahier d’exercices et je
vérifie avec maman. Si je me suis trompé, j’ai pas besoin qu’elle me note, je
sais que je me suis trompé en vérifiant le résultat.
-
Et si tu te trompes, comment ça se passe
après ?
-
Bah je recommence avec maman. Mais là, ça fait
un moment que je ne me trompe plus. On en a tellement fait aussi, maintenant ça
me parait facile.
Arrive la question de la CP sur
l’année prochaine, CP qui tente, tant bien que mal, de capter notre attention.
Elle aussi se fait surprendre à écouter Bart, et sourit de temps en temps. Que
comptons-nous faire l’an prochain ?
Pour le moment, rien de défini.
Nous ne savons pas encore ce que nous ferons dans quelques mois. Nous n’en sommes pas
là. Mais vous serez évidemment tenue informée. Oui parce que l’an prochain,
c’est le collège, la 6ème, le monde des minis-grands, un univers
inconnu pour Bart, si ce n’est à travers le récit de son frère (que je dois
appeler Lisa ou Maggie pour la cohérence de l’histoire, mais il n’appréciera
pas du tout^^).
Son frère qui a d’ailleurs subi
le harcèlement scolaire. Tiens, parlons-en un peu du harcèlement scolaire. Le
documentaire diffusé récemment sur France 2 sur ce sujet si douloureux a réveillé en nous
(Homer et moi) des douleurs assez vives. Nous faisons partie de ces parents qui
sont restés spectateurs du harcèlement de leur enfant, sans agir comme il
aurait fallu. Notre chance est d’avoir un enfant solide moralement.
Le harcèlement de Lisa/Maggie en
quelques lignes…
Lisa/Maggie a encore 9 ans 1/2 quand il entre au collège, en 6ème. Il a une année d’avance, il a sauté son CP (il savait lire en grande section), mais même là, lui faire sauter une classe a été un vrai périple et un combat pour son bien-être (ça fera peut-être l’objet d’un article). Et le frère de Bart, c’est un petit gabarit, mais vraiment petit. Il a les cheveux longs, il réussit dans tout ce qu’il entreprend (skate, batterie, dessin, magie…) et il est beau en plus d’être doué et intelligent. Mais il est petit. Les premières semaines qu’il a vécues au collège, se résument à l’horreur pour lui. Et pourtant, ce n’est pas lui qui nous en a parlé. Un jour de compétition de skate, il « pètera un câble », enverra tout promener. C’est là qu’une de ses amies du collège (une grande, puisqu’en 5ème mais avec une passion commune pour le skate) viendra nous voir. « C’est normal qu’il n’aille pas bien, avec ce qu’il subit au collège, je pense que je craquerais comme lui. » A nos yeux ébahis et notre mine blafarde, la gamine a compris qu’on ne savait pas. Elle nous a expliqué ce à quoi elle assistait tous les jours…
« Les premiers jours, tous
les élèves du collège faisaient un cercle autour de lui pendant chaque récré; et se moquaient de sa taille,
lui disaient de retourner en maternelle, qu’il s’était trompé de
chemin… Y’en a qui le portent aussi dans les couloirs, dans les marches,
dans la cour. Y’en a aussi qui lui tirent les cheveux. »
Le monde s’écroule sous nos pieds
de parents aimants et pourtant si attentionnés et attentifs. Nous n’avions rien
compris, rien vu, rien entendu. Quand sa camarade nous a confirmé que maintenant
ça se calmait, mais qu’il passait toutes ses récréations à coté d’un
surveillant, pour ne pas être embêté, j’ai senti en moi une colère
dévastatrice…
Evidement, s’en sont suivies des
demandes de rendez-vous, d’explications, de commentaires auprès de la Direction
de l’établissement, qui savait ce que subissait mon fils, mais qui à aucun
moment n’avait jugé bon de m’avertir. Si vous avez regardé ce documentaire sur
France 2 dernièrement, alors vous allez avoir une impression de déjà-vu.
Le principal du collège de
dire : « Les choses vont se tasser. C’est le monde des grands
maintenant. Le grand frère de Bart va pouvoir affronter tout ça. Et puis, vous
savez, il n’y a rien de méchant. On vous aurait prévenu si cela avait été plus
loin. » PLUS LOIN GENRE QUOI ?
Donc oui, l’Education nationale
se moque de ce que nos gamins subissent, dès l’instant où les résultats
scolaires sont là. Les gamins à gérer, ce ne sont pas ceux qui sont harcelés,
se sont ceux qui sèchent les cours, qui répondent aux profs, qui fument devant
le collège…
Fin de la parenthèse concernant
le grand frère de Bart.
L’entretien touche à sa fin. Je
m’aperçois qu’à aucun moment elles ne demanderont à consulter les livres et supports sur
lesquels travaille Bart, ni ses cahiers, ni ses productions.
Pourtant, on m’avait dit que c’était "e-ssen-tiel "pour l’IA de pouvoir observer
les outils de travail de Bart.
Admettons que le mail très complet (4 pages pleines), que j'ai rédigé à l'IA, sur notre programme informel, aura suffit à ce qu'on ne nous en demande pas davantage.
Apparemment, Bart a du mal à
laisser la PS conclure. Admettons que le mail très complet (4 pages pleines), que j'ai rédigé à l'IA, sur notre programme informel, aura suffit à ce qu'on ne nous en demande pas davantage.
Extrait de conversation entre Bart et la PS :
- Qu'est-ce que tu fais de particulier les weekend?
- Le samedi soir, j'ai le droit de regarder 2 épisodes de séries. Vous connaissez "Person of interest"?
- Non, je ne connais pas.
- Heu, vous connaissez "Elementary"?
- Non plus... (Là Bart se demande d'où sort cette dame pour ne pas connaître ces séries).
- Elementary, c'est Sherlock Holmes revisité en fait... (Trop fort le Bart!)
Pour conclure cette loooongue discussion avec Bart, elle se fera heureusement aidée par la CP, qui lui demandera : "c’est ok pour toi? ". Et c’est là que la PS va donner le bâton pour se faire battre, en précisant qu'elle va conclure...
Extrait de conversation entre
Bart et la PS :
-
Alors Bart, tu as des questions sur tout ce que
nous avons abordé ensemble ?
-
Oui, au sujet des évaluations le mois prochain.
Pourquoi vous ne voulez pas que je les passe à la maison, et on vous ramène les
feuilles. Parce que passer des tests dans un endroit que je ne connais pas avec
d’autres enfants que je ne connais pas non plus, ça peut quand même être
perturbant pour moi. (Il a vraiment dit ça et je ne lui ai jamais
soufflé ! J’étais fière une fois de plus !)Alors voilà comment s’est déroulé cet entretien officiel mais pourtant assez informel. La CP et la PS vont faire leur petit bilan, leur compte-rendu sur ce qu’elles auront pu constater à la maison. Et elles vont (peut-être) nous faire savoir que Bart semble tout à fait à sa place en IEF et qu’il ne semble rencontrer aucune difficulté. Mais la question qui reste en suspend : test ou pas test en mars ?
Il est important de ne pas
influencer ses propres enfants, quelles que soient les circonstances
(politiques, religieuses ou autres). Bart a 10 ans, mais il assure grave !
Il a su se dépatouiller comme un chef de toutes ces questions (parfois "simplettes")
et je suis certaine que la PS est repartie sous le charme.
Donc au final, l’expérience vécue
est positive. J’ai eu beau tenter de jouer les méchantes, les chiantes, les
pointilleuses, mais j’ai eu face à moi deux personnes sympas, qui ont su garder leurs distances avec tout jugement
de valeur, ce que j’ai apprécié. Pas certain qu’elles soient nombreuses les CP et
PS comme elles, mais elles, je les veux bien l’an prochain si on continue.
Merci à Marge pour ce récit et ce témoignage authentiques!
Merci à Marge pour ce récit et ce témoignage authentiques!